L’école Héritage optimise ses ressources et ses pratiques de façon à favoriser le développement intégral, la réussite éducative, la réussite académique et l’affirmation positive de l’identité culturelle de tous les élèves qui lui sont confiés. C’est aussi une école qui reconnait et soutient les besoins éducatifs de chaque élève.
C’est notre façon de voir notre métier.
Façonner une expérience éducative francophone catholique qui va engager activement les élèves, le personnel et les parents dans une alliance mutuelle pour établir un environnement et des conditions propices à la réussite éducative de chaque élève. La mission de l’école est sa raison d’être. De cette mission découlent toutes les actions, les décisions et les pratiques. L’atteinte du plus haut niveau de compétence chez nos élèves est ce que l’école vise, et se en modifiant l’acte pédagogique dans des pratiques signifiantes et différenciées.
La mission d’école Héritage est aussi de :
Dans un partenariat, il est très important que les voies de communications soient bien respectées. Selon la politique du CSNO, un système scolaire fonctionne à base de décisions prises par les divers paliers de compétence, soit :
Les décisions prises à ces divers niveaux de compétence affectent les parents, les élèves et toute autre personne œuvrant dans le milieu scolaire. De plus, les divers paliers de compétence sont très souvent affectés par les décisions des autres paliers: une décision prise à un niveau engage souvent l’action et les décisions des autres niveaux. Il est donc primordial qu’un mode de communication bien établi encadre les voies de communication requises au bon fonctionnement de l’entreprise scolaire.
Le principe opérant par rapport à la résolution de difficultés est le suivant: le palier de responsabilité auquel la décision fut prise détermine qui prend quelle action. Chacun des paliers est responsable de coordonner les actions et de diriger l’information à qui de droit. Les procédures suivantes pourront précéder un appel.
Le parent :
L’école Héritage se trouve à Falher, Alberta
et accueille des élèves de toute la région de Rivière-la-Paix, de Peace River et St-Isidore au nord, jusqu’à High Prairie et Tangent au sud.
L’école Héritage a ouvert ses portes à l’automne 1988. Elle a célébré son 25e anniversaire en 2013 et son 35e anniversaire en 2023-2024.
Voici un bref aperçu de l’historique tiré du livre « De sillon en sillon, de saison en saison, Saint-Isidore, 50 ans d’histoire », Chapitre XIII – Le district scolaire 5054 : son acquisition et ses retombées (Auteure : Gisèle Bouchard)
L’organisation d’une nouvelle école
En septembre [1987], le conseil [St.Isidore #5054] engage une firme de consultants, LTR […] pour compléter une étude de faisabilité pour le projet de l’école française. […]
En novembre 1987, Jean Bergeron et Evens Lavoie se rendent à Edmonton pour des pourparlers avec Yvon Mahé. Ils veulent que ce dernier soit le directeur de la
nouvelle école francophone à Rivière-la-Paix. Monsieur Mahé est quelque peu réticent […] Toutefois, après réflexion, il accepte le poste pour deux ans […].
Avec l’embauche du directeur le 21 janvier, les conseillers décident d’ouvrir l’école francophone de la région dès septembre 1988. Suite à l’étude, les commissaires décident que la nouvelle école sera située à Jean-Côté et accueillera les élèves francophones des régions de Smoky River et de Peace River de la maternelle à la 7e année. L’école de Jean-Côté menace de fermer ses portes depuis quelques années et le district 5054 doit négocier avec le High Prairie School Division pour la location des locaux. Avec l’aide du Comité régional d’éducation française (CREF), le district scolaire choisit trois francophones de la région, Bernard Maisonneuve, Gilbert Poirier et Charles Mackell, pour les aider à élaborer le projet de l’école et sa gestion régionale.
En février 1988, le conseil cherche à combler le poste de directeur général et leur choix s’arrête sur Jacques Moquin. […] Le district organise près de 20 rencontres partout dans la région pour la promotion de l’éducation française en milieu homogène. […] En juin, Yvon Mahé et Jacques Moquin font les entrevues pour embaucher le personnel de l’école francophone de Rivière-La-Paix. Pendant l’été, les rénovations vont bon train mais prennent un peu de retard. Le personnel enseignant et la direction entrent travailler au son des scies et des marteaux. Un groupe de parents vient installer les pupitres et faire un grand nettoyage bénévolement avant le début des classes. Malgré tous les efforts, l’école n’est pas prête pour le début de septembre mais ouvrira ses portes à la mi septembre 1988 avec plus de 200 élèves de la maternelle à la 9e année. […]
Le conseil scolaire lance un concours pour le nom de l’école à l’automne 1988. Ce nom est dévoilé le 16 février 1989 lors de l’ouverture officielle de l’école. C’est Corinne Lavoie, étudiante en 9e suggère année, qui le nom École Héritage. Au printemps 1989, le conseil décide d’offrir la 10e année à l’école Héritage et aménage une série de six portatives pour les étudiants du secondaire. Aussi, pendant l’été 1989, le district débute la deuxième phase de la modernisation de l’école de Jean-Côté. Les membres du conseil sont aussi unanimes pour reconnaître l’importance du milieu homogène pour les étudiants et étudiantes francophones et tiennent ferme à ce qu’aucun compromis ne soit accepté à moins que celui-ci ait une échéance certaine.
[…]
Vers 1993, il y a création d’une instance régionale de gestion scolaire : le Conseil scolaire régional francophone du Nord-Ouest No 1. Les deux conseils travaillent conjointement à l’administration de l’école francophone. Le conseil scolaire de Saint- Isidore 5054 est dissous le 31 août 1994. Il transfert ses avoirs et cède finalement la gestion des écoles francophones à une instance régionale légale, appropriée et représentative des gens pour lesquels elle œuvre. »
Autres faits :
Chanson thème du 25e anniversaire: